De retour après un long silence pour la suite de cette série de billets sur la Bible et l’homosexualité dont la question centrale demeure : deux personnes homosexuelle, aimant Dieu et engagées l’une à l’autre peuvent-elles vivre sous la grâce divine?
Tout d’abord, je souhaite a tous ceux qui le pratique, un excellent carême. Priez pour nous, pour vous et pour ceux dont vous ignorez les tourments de l’existence. Puissiez-vous en ressortir grandis et bénis. Back to the basis.
A chaque fois qu’un chrétien “oral” aborde l’homosexualité, l’étendue de ses paroles homophobes donnerait à croire que chaque verset de chaque passage biblique vouerait l’homosexuel a la Géhenne et pourtant… ils ne sont que SIX (06). Six “petits” passages au nom desquels la haine est semée partout en Afrique et de nombreuses brebis sont tenues éloignées de leur berger.
Outre le fait que ces six passages n’abordent pas l’homosexualité dans le sens de mon postulat de départ, il est à noter qu’AUCUN évangile, pourtant rédigé du temps du Seigneur sur terre, ne fait mention de la fermeture à la foi aux personnes homosexuelles.
Le plus célèbre de ces six passages est sans aucun doute celui de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19 : 1 – 29). Combien de fois n’ai-je pas entendu que c’est à cause des “gens comme” nous que Sodome, la ville dans laquelle résidait Lot, neveu d’Abraham, aurait été détruite. A force de l’entendre, j’avais fini par te persuader que c’était vrai… Jusqu’à ce que j’ouvre mes nombreuses Bibles et me concentre sur les faits. Uniquement les faits dont tout esprit cartésien, a moins qu’il ne soit doté de mauvaise foi, ne saurait nier la transparence.
Car l’histoire précise que ce sont “les gens de Sodome, …depuis les enfants jusqu’aux vieillards; toute le population était accourue”. Fait majeur. La Bible parle de “Ils” sans jamais spécifier un genre ou une orientation sexuelle. “Le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel”. Et non celui contre les homosexuels est grand. Ce serait aberrant que TOUTE la population de Sodome et Gomorrhe ne soit constituée que d’homosexuels. Car même à San Francisco, mondialement réputée pour en être la Mecque, les gays constituent moins de la moitié de la population.
En outre, au moins 20 passages bibliques font allusion à Sodome et Gomorrhe dans la Bible et AUCUN ne mentionne l’homosexualité comme étant le crime commis par les population de ces contrées. Tiens d’ailleurs, le prophète Ézéchiel (16 : 49 – 50) précise quel a été le péché de Sodome : “ Voici quel a été le crime de Sodome ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaitre, quand j’ai vu cela. ”
L’ “abomination” de tout l’Ancien Testament fait aussi bien allusion aux propriétés qu’aux aliments ou aux pratiques mais d’abord et surtout, à l’adoration du Seigneur. Comment dans ce cas distinguer la pratique homosexuelle, de toutes les abominations reconnues par l’Éternel et commises en ce moment par le peuple de Sodome? Mais surtout, comment dès lors, justifier qu’un homosexuel n’ait ni droit de foi ni de religion sous le prétexte, non de sa pratique sexuelle mais de son orientation sexuelle?
Dans ma quête de sources, je suis tombée sur cet excellent billet des Brouillons de culture qui apporte la plus belle réponse pour moi aux homophobes qui citent sans cesse la Bible pour clouer les enfant de Dieu au piloris..
A bientôt, pour la suite de la série consacrée à la Bible et l’homosexualité .
Miaouuu…
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