Plus d’un an s’est écoulé depuis ma dernière publication sur cet espace. Plus d’un an sans blogging pour quelqu’un dont la cervelle regorge d’histoires aussi imprévisibles que loufoques? Pas du tout une fierté.
Si certains se sont demandés où je me trouvais, je vous remercie de la sollicitude. Les deux dernières années ont été chargées et émotions et changements en tout genre.
2017
Car 2017… c’est une année que je souhaiterais n’avoir jamais connue : énième perte d’un membre de la fratrie, auto-destruction entraînant perte de boulot, perte de repères et de direction, déclin financier, doutes majeurs sur un avenir dont j’avais auparavant la certitude, rejet familial ultime… Une année de m*rde en somme. Je ne le souhaite à personne.
2018
Le premier pas vers la guérison c’est d’accepter qu’on est malade. Plus facile à dire qu’à faire. “La dépression c’est pas africain”, je me suis répétée. Jusqu’à ce que des envies d’en finir se mettent à me hanter comme mon ombre et là tu comprends que l’heure est grave. J’aime la vie, malgré ses hauts et ses bas. J’aimerais la vivre à fond, sans regrets. Mais tout semblait flou, incolore, inodore, sans saveur. J’ai ravalé mon orgueil, tue toutes les voix intérieures me rappelant “les psys c’est pour les blancs” et demandé de l’aide professionnelle. Je vois certains venir d’ici. Pas aide en tant qu’homosexuelle mais aide en tant que dépressive.
À cette aide professionnelle s’est ajouté l’amour et le soutien inconditionnel de ma “chosen family”* (on en reparlera). Celle qui m’a accepté tel quel, sans préconçus, ni jugements. S’en est suivie une longue marche vers le rétablissement tout au long de l’année 2018. Rétablissement qui continue d’ailleurs puisque chaque jour est une nouvelle opportunité d’apprécier la vie et tout ce qu’elle renferme.
Qu’attendre de mon retour au blogging?
Je réapprends à aimer ce qui autrefois faisait ma joie. Écrire, partager est l’une de ces choses. Je ne sais jusqu’où j’irai ni à quelle fréquence se fera ce partage mais je me suis promise de le faire autant que possible.
J’ai été soumise à diverses expériences. Ma vision des choses s’est élargie. Ma position sur certains sujets également. On en reparlera.
Aussi, j’ai amélioré mon anglais. Certaines expressions viennent plus aisément dans la langue de Shakespeare que celle de Molière. Je veillerais du mieux que je peux à ce qu’elles soit limitées.
Si tu es passé par la dépression, via le canal de mes followers, je suis tombée sur cet excellent billet sur la dépression dont je vous recommande vivement la lecture.
*famille choisie, en français.
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